Témoignages 

Joséphine M. (23 ans)

St Joseph 2018-2020

École : Centrale Méditerranée
Élève ingénieur en dernière année

 

Au lycée j’étais à Provence, un des meilleurs établissements de Marseille, où j’étais dans le milieu de classe avec une moyenne autour de 12/13. Je voulais faire une classe préparatoire dans le but d’intégrer une école d’ingénieur.

J’ai demandé l’avis de mes professeurs qui m’ont conseillé des prépas d’envergure régionales comme Thiers ou encore Cézanne. J’ai donc complété Parcoursup selon leur conseils, bien que je craignais la compétition dans ces grosses prépas, je me disais que je n’avais pas le choix et que c’étaient les seules qui pourraient me permettre d’intégrer une école des concours centrale ou des mines qui étaient les écoles que je visais.

Et lorsque les résultats sont tombés je n’avais aucun vœu accepté. Et c’est au moment où j’essayais de trouver une solution que j’ai trouvé la prépa du lycée St Joseph. J’avais un peu entendu parler du lycée qui était connu dans la région, mais jamais de la prépa. J’ai donc envoyé mon dossier à l’école. Dès le début, le niveau était assez élevé, les premiers mois étaient difficiles avec le début des colles [interrogations orales hebdomadaires par groupe de 3] et des DS [devoirs surveillés]. Certains ont même quitté la prépa. Mais rapidement j’ai réussi à trouver ma place dans la classe et mon rythme dans le but de tenir sur la durée. Heureusement les profs de St Jo étaient toujours à l’écoute en particulier lorsque certains avaient des questions, et bienveillants pour que nous suivions le rythme de la classe tout en travaillant chacun sur nos propres lacunes. L’encouragement des professeurs nous a permis de progresser chacun à notre rythme tout en gardant comme seul objectif les concours en fin de spé. En plus certains organisaient des cours de soutien après les cours donc on pouvait librement leur poser toutes les questions nécessaires ou leur demander des explications sur ces horaires là.

En deuxième année j’ai trouvé l’écart entre la sup et la spé encore plus important qu’entre la terminale et la sup, les cours étaient plus techniques et les exigences plus hautes.

Puis nous avons eu le Covid qui a chamboulé la fin de notre année et nos révisions. Celles-ci étaient plus longues que prévues mais du coup il fallait tenir sur la durée et ne pas se décourager. Encore une fois les professeurs nous ont beaucoup soutenus dans cette période en nous offrant un suivi quotidien sur zoom et en nous organisant des plannings de travail.

Les concours sont arrivés et l’enchaînement était assez difficile à suivre. Personnellement je passais Centrale, les CCP et enfin les Mines donc je n’en avais que trois mais c’était quand même un travail d’endurance. Lorsque les résultats sont arrivés, j’étais admise dès le premier tour à Centrale Marseille, mais j’hésitais encore avec la 5/2 en PC* à Thiers, à laquelle j’étais admise grâce à mes professeurs de St Jo et à leurs lettres de recommandations, et les Arts et Métiers auxquels j’étais 3e sur liste d’attente au 1er tour. Après en avoir discuté avec mes professeurs, j’ai choisi d’aller à Centrale Marseille et de ne pas faire 5/2.

Au niveau de l’ambiance de la classe à st Jo, celle-ci jouait aussi beaucoup. Il n’y avait qu’une classe par niveau on se connaissait tous et on s’entraidait tous pendant les deux ans. Presque tout le monde révisait dans les mêmes salles entre midi et deux et le soir après les cours donc lorsque quelqu’un bloquait sur un exercice l’autre qui avait compris allait lui expliquer au tableau, et tout ça spontanément. En plus, comme on s’entendait tous très bien, on sortait régulièrement ensemble le jeudi soir au bar. Par ailleurs, comme beaucoup d’élèves étaient à la résidence, on prenait tous nos repas ensemble et cela nous permettait de nous sentir toujours soutenus par les autres.

Enfin le cadre était particulièrement propice à notre travail puisque nous étions dans une partie de l’établissement séparée du lycée par la cour mais qu’on avait accès aux salles d’étude pour réviser jusqu’à tard le soir ce qui était très pratique pour les colles ou les DS le lendemain. En plus la proximité de la résidence, collée au lycée, nous permettait d’économiser un temps précieux.

Aujourd’hui dans mon école d’ingénieurs, je suis entourée de personnes qui ont fait de grosses prépa comme Thiers, Masséna ou le Parc mais qui n’ont pas forcément eu le même cadre et la même ambiance de travail. Personnellement je ne suis pas sûre que j’aurais tenu sous la pression de la compétition dans une prépa plus grosse.

C’est pourquoi je suis particulièrement contente d’être allée à St Jo, ça m’a appris à travailler avec méthode et détermination en gardant toujours mon objectif en tête, mais aussi l’entraide, et le partage de connaissances.

Pour l’avenir je suis assez confiante, mon école est généraliste donc j’ai eu l’occasion de toucher à beaucoup de sujets différents, en particulier en ce moment, pendant ma césure. Enfin, en dernière année j’envisage de me spécialiser dans l’ingénierie navale.

 

Mathilde D. (26 ans)
St Joseph 2014-2016    

École : ENSCM – Chimie Montpellier
Chargée d’études pour clients de la cosmétique

La classe préparatoire a été un moment intense, avec beaucoup de travail et de rigueur mais aussi beaucoup de rires et de moments de partage entre les élèves et les professeurs.

Malgré la difficulté de ces années, j’en garde de très bons souvenirs !

Les points forts de la CPGE St Joseph : Taille humaine, Disponibilité des enseignants, Ambiance familiale.

 

Sarah F. (23 ans)

St Joseph 2018-2020

École : Itech Lyon
Élève ingénieur en dernière année

En terminale, je souhaitais faire une CPGE dans le domaine de la chimie dans le but d’être ingénieure. Je ne savais pas encore quelle école je voulais intégrer, ni le métier exact que je souhaitais exercer. 

Je désirais rester à Avignon, c’est pour cela que cette prépa était mon premier vœu. J’avais une moyenne qui était entre 14 et 15 en première et entre 13 et 14 en terminale. 

Une fois en prépa, l’intensité des cours a été progressive. De plus, l’ambiance de classe était très agréable, il n’y avait aucune compétition entre nous et nous nous entraidions beaucoup en travaillant ensemble après les cours. Le rythme était soutenu durant ces deux ans mais les professeurs étaient là pour nous accompagner, et nous préparer au maximum pour les concours même lors du confinement [concours passés en juin 2020]. 

Les concours ont constitué une période un peu stressante mais j’ai pu obtenir l’école que je souhaitais (ITECH). Une fois en école, la charge de travail est beaucoup moins importante qu’en prépa, la vie étudiante occupe une part importante du quotidien. De nombreux étudiants s’engagent dans des associations. 

Je vais bientôt effectuer mon stage de fin d’étude, et avec du recul, je ne regrette absolument pas mon parcours scolaire. Je pense que la prépa de Saint Joseph a été un très bon choix car elle m’a permis de conserver un large choix de possibilités ; l’environnement étant peu stressant par rapport à d’autres prépas, avec de plus une très bonne ambiance de travail.

 

Matthieu S. (21 ans)

St Joseph 2020-2023

École : ESTP Dijon
Élève ingénieur en première année

Mon année de terminale était une année assez spéciale : déjà le choix de mon orientation venait de nouveau toquer à ma porte… En terminale, il est vrai, j’étais un élève qui se servait de ses facilités pour pouvoir faire rentrer dans son emploi du temps études, rugby, jeux vidéo, amis et famille. J’adorais les maths, la physique et le rugby. Ainsi me venait le choix soit d’aller en prépa CPGE soit d’aller en cursus STAPS afin de continuer une vie sportive à plein temps. J’ai décidé de n’avoir aucun regret, quitte à reprendre un an plus tard en CPGE dans mon ancien lycée. Je choisissais alors d’aller en STAPS, car j’avais peur des clichés autour de la prépa : heures de travail, heures de DS et devoirs maison à gogo… En bref, plus de vie « sociale ».

Je découvrais la vie universitaire. Je ne regrette en aucun cas ce choix pour plusieurs raisons. En effet, beaucoup de mes rencontres furent des plus belles ! Encore, comme je l’ai dit précédemment, je ne voulais absolument pas avoir le regret de ne pas l’avoir tenté…  Cependant, j’ai toujours eu besoin d’un cadre, d’un minimum de pression pour être productif et performant, 2 éléments absents en université. Non pas parce que les profs ne se sentent pas concernés, mais parce qu’ils nous jugent assez mûrs pour travailler en autonomie. J’ai malgré tout validé mon premier semestre ! Mais, cette année de STAPS était spéciale, car entre autres marquée par l’épidémie COVID19. De ce fait, comme j’avais pas mal de temps pour moi et je me suis retrouvé à aider certains de mes amis (qui étaient encore en terminale) dans divers devoirs de maths ou de physique. C’est en pratiquant ces matières que j’étais le plus épanoui! Plutôt que de me lancer dans une carrière vouée à l’échec dans les jeux vidéo pendant le confinement, je décidais alors de me remettre à niveau en faisant pas mal de sujets type bac afin de préparer ma rentrée dans mon ancien lycée, en CPGE. Ainsi, je pris le pari d’aller en CPGE après une année presque sabbatique…

La rentrée 2020 fut atypique, je rentrais dans des locaux que je connaissais déjà, je me sentais déjà comme dans « ma » maison que j’avais quittée un an plus tôt. Cependant, Monsieur Luzy et mon professeur de chimie furent très clairs : nous étions ici pour préparer des concours et non pour passer deux années de farniente… L’année était donc lancée et notre professeur principal nous avait déjà annoncé la couleur : ce sera 2 ans de dur labeur. Les premiers mois furent quelque peu compliqués : il fallait réapprendre à travailler, afin d’être productif et performant face à un rythme inédit. En effet, les semaines étaient chargées en heures de cours, très différentes de celles passées l’année précédente … Cependant, j’avais confiance en nos professeurs, la prépa était un rythme à prendre et peu importe les épreuves que l’on traversait, il fallait s’accrocher à tout prix… car, le jeu en valait la chandelle. De plus, je découvrais enfin une vraie suite approfondie et précise des cours scientifiques suivis en terminale. Je me suis même découvert un attrait pour la chimie! Certes, j’ai quelquefois douté, mais c’était sans compter l’appui apporté par les professeurs. C’est là que l’esprit St Jo prend tout son sens : cette prépa est une prépa familiale, chaleureuse et soudée ! A la fin de ma deuxième année, j’ai été admissible aux oraux de CCP et de l’ESTP. Cependant, après des passages peu concluants à Paris, j’ai alors décidé de m’engager dans une troisième année afin d’obtenir de meilleurs résultats.

J’écris ces quelques lignes au cours de ma troisième année, je ne sais pas quelles écoles j’obtiendrai en juillet, mais pour moi, une chose est certaine : je ne regrette absolument pas mon choix de vie. Si je devais le refaire, je le referais ! Il ne faut surtout pas avoir peur des clichés que j’ai cités précédemment : deux ans de prépa sont sincèrement surmontables, sinon je ne retenterais pas ma chance ! J’ai rencontré des élèves et des professeurs au grand cœur, intéressants et avec de l’humour ! C’est en très grande partie grâce à eux que je n’ai pas vu défiler ces 2-3 ans de ma vie. Je tiens donc à leur adresser mes remerciements les plus sincères.

 

Marie-Joséphine C. (24 ans)

St Joseph 2015-2017

École : Itech Lyon

Développeuse matière – Pôle cuir – Louis Vuitton

 



Guillaume B. (25 ans)

St Joseph 2015-2017

École : ENSEEIHT

Trader, Amsterdam

La prépa est une expérience excessivement valorisante, aussi bien professionnellement que sur le plan personnel.

Elle nous apprend le sens de l’organisation, nous permet de développer notre capacité de réflexion et à faire face à l’adversité.

Certes, elle peut à première vue faire peur; la charge de travail y est importante, et le rythme soutenu, mais elle reste largement supportable et ce d’autant plus dans un environnement agréable et bienveillant qui règne à Saint Joseph.

De mon côté, il me reste de cette aventure le souvenir d’une équipe pédagogique très proche de ses élèves, dont la principale mission est de vous accompagner dans votre progression et dans votre développement. Cette proximité se retrouve au sein de la classe, avec un groupe d’étudiants solidaire où la bonne ambiance est maître mot.

Les points forts de la CPGE St Joseph :

  1. Proximité et accompagnement des professeurs.
  2. Solidarité et ambiance au sein de la classe.
  3. Accessibilité et qualité des cours

Maxime C. (25 ans)

St Joseph 2015-2017

École : ISEP

Ingénieur commercial en Cybersécurité    

La classe préparatoire a été une très bonne expérience. J’étais un élève moyen au lycée (12/20 alors que je travaillais bien), la prépa m’a permis de me surpasser, d’apprendre surtout à mieux travailler et de m’endurcir. Tout le monde peut réussir.

Aujourd’hui dans mon travail, je sens encore que la prépa m’a été utile. Et je remercie vraiment la prépa StJo Avignon car sans eux je ne serais pas aussi épanoui dans mon métier.

Les points forts de la CPGE St Joseph :

  1. La présence des profs : Il ne faut pas hésiter à redemander des explications aux profs pour avancer
  2. Taille humaine : 2 classes simples
  3. Adaptation : On s’adapte au niveau des élèves

Timothée M. (22 ans)

St Joseph 2019-2021

École : Université de Strasbourg – Actuariat (DUAS)

Élève ingénieur 2e année

J’étais élève dans mon lycée de secteur à l’Isle sur la Sorgue dans le Vaucluse. 

J’ai choisi la filière SSI (filière S Sciences de l’Ingénieur) en première. Au cours du lycée, j’avais le profil d’un élève avec environ 12 de moyenne (plus 13/14 en sciences et 10/11 sur le reste) en faisant le minimum, car à ce moment, j’étais bien plus préoccupé par le sport que par les études.

En terminale, j’étais comme beaucoup de personnes sans savoir vers quoi m’orienter. 

J’ai toujours eu des facilités en mathématiques et c’était une matière qui me stimulait. 

C’est alors mon professeur de mathématiques qui m’a conseillé la CPGE du lycée Saint Joseph suite à un entretien avec mes parents et moi-même. 

 

Beaucoup d’appréhension avant la rentrée, connaissant les préjugés concernant la prépa, mais ils portent bien leurs noms, ce ne sont que des préjugés !

 

L’arrivée en classe préparatoire peut s’avérer plus ou moins brutale avec une densité de l’emploi du temps et des cours d’une intensité inédite. On apprend alors à travailler avec un corps professoral qui est adapté pour nous conseiller (discuter avec des spé peut s’avérer très utile aussi).

Cela n’a pas à effrayer car l’exigence que les professeurs ont  est un gage de qualité pour ceux qui souhaitent relever ce défi sur deux années qui en vaut la peine.

Les premiers coups durs arrivent souvent aux premiers mauvais résultats et les premiers départs (plus ou moins tôt), cela fait partie du périple et il ne faut pas s’accabler dessus. 

Il y a beaucoup de remises en question sur soi, son choix, sa méthode de travail, son organisation. C’est grâce à des échanges avec les élèves, les professeurs et un peu de tâtonnement qu’on trouve le rythme où l’on se sent le plus à l’aise pour apprendre. On a aussi des coups de mou (souvent en hiver) où la motivation peine à faire surface, mais il faut faire preuve de persévérance, l’entraide mutuelle entre élèves et le soutien sans faille des professeurs permettent un regain de motivation.

Les professeurs aussi bien en sup qu’en spé arrivent à trouver un juste milieu entre exigence et motivation. Ils sont à l’écoute de leurs élèves et n’hésitent pas à prendre de leur temps pour réaliser des cours de soutien.

Les élèves, du fait que l’on soit une seule classe par niveau, se connaissent tous et il y a une entraide spontanée entre élèves. L’entente entre les élèves ne se force pas et est propice à des sorties le jeudi soir ou le week-end lorsque l’emploi du temps nous le permettait. L’expérience en résidence étudiante à proximité est à l’image de la prépa de Saint Jo. En effet la majorité des élèves y sont, on peut alors se voir facilement pour se soutenir, s’aider et l’on se retrouve à manger au lycée ensemble le soir. C’est l’occasion d’échanger, de poser des mots sur ce que l’on endure et de se sentir compris. 

En arrivant ici, je m’attendais à vivre deux longues et dures années. Grâce à des professeurs et élèves avec des qualités humaines plus que louables, on ne les voit pas passer.

 

La prépa à Saint Joseph constitue une expérience académique mais surtout humaine. Si cela était à refaire, je le referais sans aucune hésitation.

 

En ce qui concerne les concours (petites Mines, CCINP-E3A, BECEAS) le tout premier jour, on ressent un peu de stress bien que je ne sois pas de nature à stresser. Ce stress est éphémère, car au top départ de la première épreuve, on ne pense pas à autre chose que donner le meilleur de soi-même. J’arrive plutôt serein, car je viens avec en étant confiant sur les accomplissements des 2 dernières années et non ce que je n’ai pas pu réussir.

Le moment de « flou » est la révision des oraux après les écrits, on passe des oraux blancs sans même savoir si l’on va réellement en passer. Là, on fait face à beaucoup d’impatience, car pour les plus chanceux, la tombée des résultats est une délivrance.

Pour ceux à qui cela n’a pas réussi et qui ont pour objectif une école en particulier, la 5/2 n’est pas du tout à exclure. De façon générale, on constate une réelle amélioration, c’est une deuxième chance à saisir. 

 

Une fois la prépa derrière nous, c’est un tout autre monde. En effet, contrairement à la plupart des élèves, le concours du BECEAS ne donne pas accès à une école d’ingénieur, mais une formation universitaire certifiée par l’Institut des Actuaires. 

Le fonctionnement académique n’a plus grand chose à voir avec ce qu’on a vécu avant car on arrive sur le format partiel où il faut obtenir son semestre etc. La plupart des cours se font en amphithéâtre et plus en classe de 25 comme en prépa. 

La transition ne s’avère pas toujours facile, on peut tomber dans le piège de se dire que l’on a plus d’efforts à fournir, au contraire !

Il faut s’accrocher et faire preuve d’autonomie, les professeurs ne sont plus derrière nous comme ils le sont à Saint Joseph.

Une fois cette adaptation faite, on se rend compte que l’on a bien plus de temps pour soi tout en maintenant un travail constant.